jeudi 1 janvier 2009

Association Entre Seine et Monts



LES DEUX-AMANTS
Dans l'état actuel, le château dit des Deux-Amants date du XVIIe siècle et abrite une maison de retraite. Il s'agissait, à l'origine, d'un très célèbre prieuré fondé dans la première moitié du XIIe siècle et occupé pendant cinq siècles par les chanoines réguliers de saint Augustin de la congrégation de sainte Geneviève appelés les Génovéfains. En 1250 il est placé sous la protection du pape Innocent IV. En 1591 il est détruit par les Anglais puis dévasté pendant les guerres de religion par la Ligue. Les génovéfains œuvrent pour sa remise en état jusqu'en 1685 (avant d'en être expulsés à la Révolution) et obtenir le résultat que nous connaissons de nos jours. De par sa situation élevée (125 m. de dénivelé) le château bénéficie d'une vue imprenable sur les vallées de la Seine et de l'Andelle et notamment sur les écluses d'Amfreville et le barrage et la base nautique de Poses.
Ce site est surtout devenu célèbre par la légende qui s'y rattache. A la fin du XIIe siècle Marie de France reprend un vieux récit perpétué par la tradition orale qu'elle agrémente et poétise à sa manière. Il était une fois une jouvencelle du nom de Calliste, fille du seigneur de Pîtres, qui avait de nombreux prétendants. Cette situation ne convenait guère à son père qui décida d'organiser une fête dont l'objet principal serait la mise à l'épreuve de tous ces godelureaux. Il s'agissait de gravir le coteau (situé, donc, en contrebas du château) du bas jusqu'en haut en portant la jeune fille dans leurs bras. Le gagnant obtiendrait alors sa main. Cette épreuve quasi irréalisable tant cette côte est épuisante même sans fardeau vit le désistement de tous les prétendants. Tous sauf un : Edmond, le plus amoureux. Courageusement le jeune écuyer prit son amante dans les bras et commença de gravir la colline. Il rassembla ses dernières forces pour terminer l'ascension en compagnie de son pesant fardeau. Terrassé par l'effort, il s'écroula, mort. Profondément choquée, Calliste pleura toutes les larmes de son corps, tant et si bien qu'elle mourut de chagrin à ses côtés. En repentir le seigneur de Pîtres fit construire un prieuré et enterrer les deux amants en un même lieu au sommet de la colline. Voici cette version, telle qu'elle fut contée, un jour, en vieux normand :
Cliquer ici.

Ceci est un extrait du site de l'Association, concernant les Deux Amants.
Allez voir leur site qui est très complet et passionnant http://entreseineetmonts.free.fr/

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